Renault Concepts
version 3.1
 Spéciales Supercinq Cabriolet : une histoire belge...  
 

La société belge EBS s'est spécialisée dans la transformation de véhicules en cabriolet. Elle s'est aussi occupé de la Lada Samara, ainsi que d'autres modèles (parfois en exemplaires uniques à la demande des propriétaires). De 1986 à 1996, EBS a produit une version de la Supercinq approuvée par la Régie. Elle est proposée en version simple ou GT Turbo, avec capote manuelle ou électrique en option.

Les chiffres de production du cabriolet Supercinq EBS varient largement d'une source à l'autre, ce qui rend difficile leur dénombrement exact. Certains parlent de 950 exemplaires vendus, toute motorisations confondues, d'autres de 1400 au total, d'autres encore vont jusqu'à parler de 2000 exemplaires ! Toutefois, la société ACT (qui a réalisé 168 conversions en GTX/Baccara/Exclusive...) parle de 886 cabriolets seulement, ce qui semble bien être le total le plus réaliste.

A noter qu'il a existé un petit nombre de variantes à conduite à droite pour le Royaume-Uni, mais qui n'étaient disponibles que par commande spéciale auprès de l'unique importateur britannique, Radbourne Racing de Wimbledon, dans le sud de Londres, spécialistes en tuning automobile. Ces véhicules étaient relativement chers comparés à la version standard (environ 30000F en sus pour une capote à commande manuelle, 40000F pour une commande électrique), alors même qu'il était possible d'acheter une BMW 318i de base pour 100000 ou 110000F... Par ailleurs, il fallait verser un acompte de 10% à la commande, après quoi la construction du véhicule commençait. Le reste était payé à la réception, soit généralement entre quatre et six mois plus tard.

Pour toutes ces raisons, seulement 33 exemplaires furent commandés, dont 14 dans la version GT Turbo Phase II. Deux types de finition ont été vues sur ces modèles : certaines avaient des lignes plus douces, avec des feux arrières descendus pour permettre un meilleur rabattement de la capote, et l'absence de clignotants intégrés aux portières avant. Les cabriolets Supercinq d'EBS britanniques constituent donc sans nul doute l'un des modèles de Renault les plus rares jamais produits.

Pour mémoire, il est aussi bon de rappeler que Renault a aussi commercialisé en petite série (environ 500 exemplaires) une Supercinq cabriolet carrossée par Gruau et appelée Supercinq Belle Ile. Quant à EBS, ils travaillèrent aussi sur des versions Cabriolet et Break de Chasse de la Renault 25 (cette dernière en une vingtaine d'exemplaires) mais comme pour la Renault 5, la Régie renonça au projet. Ayant investi beaucoup d'argent sur les deux modèles sans pouvoir rentrer dans ses frais du fait du désengagement de Renault, EBS dut fermer boutique.