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Conçu sur le modèle d'un véritable camion avec son pont arrière et ses roues jumelées, un châssis extrêmement robuste et des suspensions à lames, il se révèle très solide à l'usage et très apprécié des coopératives, un engin quasi-indestructible qui fera le bonheur de nombreuses professions durant de longues années. Il bénéficiera comme ses petits frères le Voltigeur et la Goélette des mêmes innovations. En 1955, le 2T5 sera proposé avec une motorisation diesel "Perkins" qui sera ensuite rapidement étendue à toute la gamme. Avec une ligne plutôt agréable, le 2T5/Galion connaîtra un franc succès, d'autant qu'il est pratiquement le seul fourgon disponible avant l'arrivée du fameux type H de Citroën... En 1959, l'apparition de l'Estafette éclipsera progressivement le Galion, et l'année 1965 marquera l'arrêt de sa production. Entre le camion et la fourgonnette tôlée, le Galion et ses petits frères, le Voltigeur et la Goélette, ont marqué le paysage des utilitaires français, grâce à leurs mécaniques increvables, à leur tenue de route somptueuse, à leur freinage royal, et malgré un confort proche du zéro absolu et une décoration spartiate. Ainsi, pour les personnes de soixante ans et plus, et parfois chez les plus jeunes, le Renault Galion fait surgir instantanément une multitude de souvenirs : il est le compagnon obligé de la France des années 50, figure familière d'une époque en pleine reconstruction, synonyme de bien-être en devenir.
D'après les sites "R2067/R2087", "Patrick Miniatures" et "Ces belles anciennes". |
Un très grand nombre de déclinaisons... |