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version 3.1 |
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Le Projet 122 : un nouveau concept |
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Trois variantes du prototype "5268 RS 92" Deux variantes du prototype "6117 RS 92" |
Au début des années 1970, le marché automobile est très segmenté. Il ne compte que trois types de voitures : petites, moyennes et grosses voitures. Si robustesse et fiabilité sont des qualités partagées par toutes, confort, élégance et performance sont l'apanage des gros modèles. Dès 1968, Pierre Dreyfus, Président-Directeur Général de Renault, a l'intuition que le marché est mûr pour un nouveau concept de petite voiture. Cette petite voiture serait aussi solide que la 2 CV ou la Renault 4, mais plus élégante et plus rapide sur route. Le "projet 122" est lancé. Il donnera naissance à la Renault 5. Stylistes, dessinateurs et ingénieurs se mettent au travail. Très rapidement, les grandes lignes sont fixées : un capot court, deux larges portes latérales, un grand hayon arrière descendant jusqu'au pare-choc, de grandes vitres, des lignes arrondies… La Renault 5 va révolutionner le marché en alliant des caractéristiques a priori contradictoires. Par ailleurs, une version tricorps réservée au marché espagnol sera dessinée par Michel Boué dès 1969 et fabriquée à Valladolid par FASA-Renault sous le nom de "Renault Siete" puis "Renault 7". En marge de ce développement, le bureau d'études aimera tellement
la "5" qu'il se laissera même aller à une série de "délires" autour
du nouveau
modèle,
sur le thème de la polyvalence. Il n'empêche, à part la "R pur" qui
existera à peu près sous cette forme (le cabriolet
EBS), certaines des autres variantes auraient bien mérité qu'on
les développe : "R de la campagne", sorte de buggy, et "R martial",
sans doute inspirée de la Citroën Méhari, sont très convaincantes.
la "R marin" amphibie et la limousine "R de grandeur" sont plus fantaisistes...
Sources : adapté du site "Renault 5.net". |
Les délires du bureau |